Journaliste et militant des droits humains, Makana Kennedy Ndyamuhaki fait partie des jeunes figures du mouvement qui avait appelé, mardi 23 juillet, à marcher sur le Parlement, à Kampala (Ouganda), pour dénoncer la corruption d’une partie de la classe politique.

Avec d’autres militants comme George Victor Otieno et Praise Aloikin Opoloje, il a été arrêté, comme en témoignent les vidéos postées sur son compte X, « et emmené dans un lieu inconnu par la police », a indiqué à l’AFP Ashraf Kwezi, l’un des avocats de ces militants.

Le mouvement, inspiré par la révolte de la jeunesse au Kenya, avait pris forme sur les réseaux sociaux autour du hashtag stopcorruption. « Nous ne relâcherons pas nos efforts jusqu’à ce que les corrompus soient démis de leurs fonctions », a promis Ezra Rwanshade, avocat spécialisé dans la défense des droits humains.